La contribution du Programme à la croissance socio-économique du Burkina Faso

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La contribution du PDIS à la croissance économique du pays

Le PDIS, la structure porteuse de la construction du barrage hydro-agricole, entend au terme de ce projet ambitieux, répondre aux attentes des populations de la localité, tout en donnant un souffle économique au grand Ouest. Le barrage de Samendéni devra bénéficier aux populations de 15 communes relevant de 5 provinces de deux régions.

Avec 1,5 milliard de m3 d’eau, des périmètres irrigués, le barrage prévoit la production annuelle de 100 000 tonnes de riz, 150 000 tonnes d’autres céréales, et 300 000 tonnes de cultures maraîchères. Il est également attendu la production de 1 800 tonnes de viandes, 50 000 tonnes de fruits et légumes, 2 millions de litres de lait, et 1 100 tonnes de poissons, et 18 gigawatts/heure d’électricité. Sa mise en service contribuera à hauteur de 2% au PIB et 3% à la production nationale de céréales.

Initialement prévue en juin 2014, la mise en eau de ce barrage avait été reportée à juin 2016 puis finalement au 31 octobre 2017. Ces multiples reports sont liés aux difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du Plan de gestion environnementale et sociale (PGES), notamment le processus d’indemnisation et de relocalisation des populations de la zone de construction du barrage. L’aménagement des sites d’accueil des populations affectées a été effectué depuis 2010 pour la majorité des villages à délocaliser. Toutefois à ce jour, les travaux sont pour la plupart inachevés et/ou insuffisants pour permettre la réinstallation des populations dans des conditions de vie descentes. Les sites d’accueil aménagés dans les villages de Sikorola et Kokoro sont peu viabilisés et certains hameaux de cultures (Tountoun de Djifoloma et Tiôgô de Sadina) n’ont toujours pas eu un point de chute, alors que la mise en eau du barrage était annoncée pour juin 2016. Déjà, les habitants de la zone concernée, réunies au sein du Cadre de concertation des populations déplacées (CCDP), avaient déposé auprès du gouvernement en 2011, une plateforme revendicative en vingt points, dont la plupart tardait à trouver une solution.

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